La Sentinelle V
Les gonzos d’Arolla

La cinquième édition de la Sentinelle a donné lieu à une expérience cinématographique désaxée de la part de Yucca Films. Une Sentinelle version gonzo qui ne pouvait rêver meilleur terrain de batifolage que les montagnes de la Patrouille des Glaciers, royaume des collants pipettes.

Les Sentinelles sont passées entre les gouttes de la pandémie, délaissant cette année encore l’inquiétant mont Viso dans une Italie calfeutrée, pour l’insouciant Pigne d’Arolla d’une Helvétie encore épargnée. Une bascule moins difficile que l’an passé où le manque de neige avait rebattu les cartes dans l’urgence. Cette fois, le contact permanent avec les Sentinelles transalpines, coincées dans leurs montagnes, a permis une délocalisation anticipée.

C’est donc au bout du Val d’Hérens, après avoir traversé les étrangetés géologiques constituées par les Pyramides d’Euseigne, que se sont retrouvées dans une bonne auberge valaisanne, des Sentinelles diminuées par l’absence de leurs frères italiens. Quatre jours de beau ski, un parcours alpin varié, la découverte de l’enthousiasme local pour les tenues aérodynamiques en Élasthanne et, bien sûr, le fromage, la charcuterie et le sang du Christ pour activer tous ces beaux jarrets. Une édition pleine de joie montagnarde en dépit de l’inquiétude qui, froidement, gagnait les sommets.

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