Les temps de Nowruz sont si immémoriaux que les pierres en ont perdu la trace. Depuis les contreforts balkaniques en passant par les hauts-plateaux d’Anatolie jusqu’au désert de Taklamakan, aux confins des anciens empires, les hommes chantent chaque année le retour des beaux jours. De génération en génération, en dépit des guerres et des catastrophes, ils accueillent le printemps et renvoient l’hiver à l’année prochaine.
Equinoxe, nouvel an iranien, calendrier zoroastrien. Le soleil et le chant des oiseaux. Le regard tourné vers le haut pour voir et écouter. Cette nature si précieuse qu’elle se rappelle à nous.
(Pour les festivités cette année, c’est cuit. On se fera un truc l’an prochain. Quelque chose de païen avec plein d’offrandes.)