quelques photos de la tempête japonaise commentées par l’un des protagonistes de cette virée magistrale, Nikolai Schirmer.
La plupart de ces photos ont été prise sur le domaine d’Akakura Onsen, à proximité de Myoko sur l’île principale. Flo, Julien Lange et moi-même avons fuit les terres arides de Chamonix pour plonger dans la première belle tempête nippone de l’année. Je crois qu’on a pris deux mètres les premiers jours. Le Japon était à la hauteur de sa réputation, au cours des deux semaines, nous n’avons vu le soleil que deux fois.
Précipités ainsi de l’autre côté de la terre, on s’est mangé quelque décalages culturels, ainsi nos forfaits confisqués dès notre premier hors-piste ou le poisson servi au petit-déjeuner. Quant à la glisse, si le relief manquait d’inclinaison, le ski était tout de même divin. Beaucoup de goulets bien raides et d’innombrables petites rampes de propulsion. Et puis, j’ai été surpris de la manière dont les pisteurs réagissent face aux chutes de neige. À Chamonix, avec de telles chutes, les domaines auraient été fermé un mois. Mais eux continuent à faire tourner. Et s’ils fermaient un endroit qui nous paraissait accueillant, le peu de visibilité nous permettait de franchir le balisage des pistes en toute discrétion.
Grâce à l’entregent de l’australien de la maison, Chris Booth, nous avons aussi été accueilli par une agence d’australoïdes dénommée Liquid Snow Tours… Encore une autre culture et au final, un super trip.
