Trois nouveaux crows

Cette saison, trois nouveaux skieurs ont intégré l’équipe Black Crows : Sven Kueenle (ALL), Julien Lange (FR) et Julien Eustache (FR). Présentation de ces trois gentlemen, aussi actifs sur des skis qu’en studio de montage.

Sven Kueenle

Trajectoire progressive pour ce skieur originaire de Stuttgart et aujourd’hui basé à Munich : un passage par les piquets jusqu’à 14 ans, puis, sous l’influence de ses copains snowboarders, le champ libre du ski libre. Il obtient ses premiers sponsors en 2000, à l’âge de 17 ans, puis, à la sortie du lycée, part en Amérique du Nord pour fréquenter les précurseurs du nouveau freestyle. S’ensuivent de nombreux tournages, notamment avec Poor Boyz Productions, Push Films Productions et Teton Gravity Research. À partir de 2011, il se lance dans l’aventure Legs of Steel avec qui il tourne cinq films. La saison dernière, il crée la web série “Catch me if you can” avec son compère Bene Mayr et travaille actuellement sur un nouveau projet avec Legs of Steel.

Birgar Olsen

Comment s’est construit le partenariat avec Black Crows ?

“Quand j’ai arrêté mon partenariat avec mon précédent sponsor, je testais différentes marques. Puis, un jour, Julien Regnier m’a contacté et on a commencé à parler de Black Crows. C’est vraiment une marque que je voulais essayer et, dès le premier essai, je suis vraiment tombé amoureux des skis. J’ai toujours pensé que seul le skieur importait et, quel que soit ce qu’il a sous les pieds, il skierait de la même manière. Mon opinion a changé depuis que je skie en Black Crows ! Aujourd’hui, je revendique que mon ski a progressé grâce à mes skis.”

Modèles de ski utilisés : Nocta, Atris, Camox.

Sven Kueenle by Hugo Pettit

Julien Lange

Né à Copenhague, Danois par sa mère, Julien a rapidement quitté le plat pays pour rejoindre le massif de la Vanoise et la station de Tignes. Doué pour le ballon rond, il hésite un temps entre football et ski, mais l’appel des montagnes fini par prendre le dessus. Après quelques années de piquets et un passage par les bosses, il s’épanouit dans le slopestyle où ses performances le conduisent à participer à deux X Games Europe. Nonobstant, peu enclin à l’esprit compétitif et à la semi-liberté du slopestyle, il décide de prendre le large et de se consacrer aux tournages avec les productions PVS et surtout Gpsy Feelin. C’est avec cette dernière qu’il commence à s’investir dans le processus créatif, jusqu’à tourner trois projets personnels : Love From Above (2016), C’est dans la tête (2017) et Blazar OJ 1983 (2 018). Cette double casquette de réalisateur et skieur lui convient particulièrement et il travaille d’ores et déjà à deux nouveaux films, l’un avec Black Crows, l’autre avec O’Neill.

Julien Lange

Comment s’est construit le partenariat avec Black Crows ?

La saison passée, je suis venu filmer avec Flo Bastien, un ami d’enfance, sur Chamonix pour mon prochain film. Au cours de ces quelques jours, nous étions accompagnés de Julien Regnier qui faisait des photos. Nous avons été très efficaces et je pense que Flo et Julien ont considéré que ma motivation, ma créativité et ma disponibilité pouvaient être intéressantes pour la marque. J’ai reçu un appel quelques semaines plus tard.

Je suis très impressionné par la capacité de Black Crows à générer un tel enthousiasme. Dès lors qu’une personne possède une paire de Black Crows, il ou elle a l’impression de faire partie d’une communauté. Je pense que c’est la résultante d’une image de marque très forte et de produits très fiables. De mon point de vue, je rêvais secrètement de rider pour Black Crows. J’aime beaucoup les valeurs de la marque et je me sens très bien sur mes nouveaux skis.

Modèles de ski utilisés : J’utilise principalement le Atris. Je passe la majorité de mon temps en hors-piste et ce modèle semble être le parfait compromis. J’aime beaucoup les lignes de côtes, et je suis très content que ce soit un cambre normal avec une certaine rigidité. Le rayon de 20 m permet aussi de la stabilité dès que je prends de la vitesse. Le Atris est clairement une arme de guerre pour ce que je fais : sauter et skier vite.
L’autre modèle que j’ai essayé, c’est le Anima. La version vraiment freeride grosse poudre. C’est ultra-fiable dès lors qu’il faut aller vite dans des grandes pentes au milieu des cailloux. C’est moins joueur sur piste mais clairement ce n’est pas le but de ce ski. J’ai une grande confiance en ce ski, et il me permet de me lâcher quand je pars sur des grosses faces.

Je n’ai pas essayé d’autres modèles pour le moment mais la saison du printemps arrive et j’ai hâte d’essayer les modèles freebird en rando.

Nikolai Schirmer

Julien Eustache

Originaire de la Rosière, Julien est classiquement passé par les stades de slalom avant de prendre les chemins de traverse. Sponsorisé dès ses 15 ans, il engrange les résultats sur les compétitions européennes (vainqueur notamment de la coupe de France de slopestyle et de l’Urban Plagne en 2012), mais sa soif de créativité se trouve rapidement à l’étroit sous les dossards. Organisateur du festival Neofever de La Rosière dès 2010, événement associant ski freestyle et musique Hip-Hop, il s’intéresse rapidement à la vidéo avec son crew de Neophile Familia. En 2014, il réalise son premier film, Clever Kids avec un budget minimum. Petit succès, mais surtout, le voilà accro à la réalisation. Il sort Addicted l’année suivante et n’a cessé depuis de réaliser des vidéos dont la série web Freeze. Julien est également en charge des Freeski Playoff de la Rosière, événement freestyle de fin de saison.

Germain Favre-Félix

Comment s’est construit le partenariat avec Black Crows ?

Cela s’est mis en place suite à la rencontre de Julien Regnier sur un tournage à La Plagne. J’adore l’aspect extérieur et le design minimaliste. En termes de ski, je suis également conquis par la maîtrise du ski et la possibilité de carver grâce à un excellent radius même avec des skis larges.

Modèles de ski utilisés : Anima et Captis.

Julien Eustache by Germain Favre-Félix

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